Depuis sa popularisation dans les années 2010, la cigarette électronique, communément appelée « vape« , s’est démarquée comme nouvelle solution dans l’arrêt du tabac. Ce qui pouvait être considéré comme un effet de mode au départ selon certains s’est rapidement confirmé comme une nouvelle alternative aux fumeurs. Un nouveau marché sur la réduction des risques a pris de l’essor, pour devenir un des changements majeurs de ce siècle sur la consommation courante en terme d’enjeu de santé publique sur la scène internationale.
Il faut dire que le changement est radical, plus de combustion, la combustion qui représente le réel danger dans le fait de fumer des cigarettes de tabac, avec la présence de plus de 4000 substances toxiques. Désormais nous parlons de vapeur, une vaporisation liée au système électronique d’une cigarette qui va permettre de vaporiser la solution liquide, communément appelé un « e-liquide » composé majoritairement de propylène glycol (PG), de glycérine végétale (VG), d’arôme et avec ou sans nicotine (mettre lien composition d’un e-liquide). Cette différence entre la vaporisation et la combustion est majeure, car elle n’émet pas toutes les substances nocives qui peuvent être retrouvées à travers le fait de fumer. A titre de comparaison, des études ont confirmé la différence significative sur l’action de vapoter par rapport à celle de fumer, comme celle du ministère de la santé britannique. Il a rendu publique des résultats d’études via le Public Heath England (PHE) dès 2015 qui ont permis de démontrer que la cigarette électronique était 95% moins nocive que la cigarette de tabac. Un résultat édifiant, qui place la vape d’une façon générale comme un outil de réduction des risques avéré.
Au delà du fait de permettre l’inhalation de la nicotine tout comme la cigarette de tabac avec les risques en moins, le principe de modularité qu’offre cette outil dans la capacité d’autotitration par son utilisateur va lui conférer un rôle de premier ordre dans une logique d’arrêt du tabac, allant jusqu’au sevrage tabagique comme pour notre solution Nicodiol.
En effet, par rapport aux traitements nicotiniques de substitution (TNS) existants, tels que les patchs ou les diverses formes orales, qui administrent une quantité constante et plafonnée de nicotine, avec une cigarette électronique, l’administration de cette dernière peut varier en fonction de plusieurs paramètres. Selon le dispositif (la ecig) en lui même, selon la composition du liquide, la concentration nicotinique qui est exprimée en mg/ml, le tirage opéré par l’utilisateur (plus ou moins longue bouffée), la puissance appliquée, la répétition des bouffées, l’ensemble de ses données peuvent faire varier la quantité inhalée. Une grande différences par rapport aux traitements existants au sens où l’utilisateur devient réellement un acteur dans sa capacité à pouvoir gérer par auto-administration la quantité de nicotine en fonction de ses réels besoins journaliers. Nous savons qu’une journée ou une période donnée est rythmée par des phases en fonction des habitudes et des besoins de chacun, comprenant également des aléas avec des périodes de stress pouvant générer des besoins épisodiques plus importants. Ainsi, la capacité modulaire qu’offre l’utilisation d’une vape permet de répondre et de s’adapter d’une façon plus personnalisée au comportement du fumeur qui souhaiterait se sevrer de sa dépendance tabagique.
D’autant plus qu’à cette modularité s’ajoute les avantages propres à l’inhalation qui permet une meilleure biodisponibilité des molécules actives. En ce sens, la vitesse et la quantité administrée des principes actifs pouvant être captés par le réseau sanguin général seront bien plus importantes que par ingestion ou de façon transdermique pour atteindre leur site d’action.
Dans notre solution Nicodiol, l’outil de référence étant un système électronique de délivrance de la nicotine (SEDEM), en d’autres sortes une cigarette électronique, cela lui confère de pouvoir bénéficier des propriétés liées à l’inhalation dans la transmission des molécules actives.
Au delà de l’aspect physiologique, la gestuelle demeure essentielle dans une conduite d’arrêt du tabac. Elle est retrouvée dans l’utilisation d’une vape, de même quant à la volute de vapeur qui s’échappe après chaque bouffée, un aspect qui n’est pas pris en compte à ce jour dans les traitements nicotiniques de substitutions (TNS) traditionnels.
La vape permet de façon générale de répondre à l’addiction tabagique d’une manière multifactorielle, car l’addiction au tabac ne se résume pas en une addiction nicotinique seule, sinon les TNS existants permettraient d’obtenir un taux de succès plus important qu’il ne l’est à ce jour.
Ainsi l’utilisation d’une cigarette électronique accompagnée d’un e-liquide nicotiné ou non peut permettre à un fumeur de se diriger vers un arrêt du tabac. Notre solution Nicodiol lui permettra d’appréhender un véritable sevrage tabagique, nicotinique et vapologique au delà du simple fait d’arrêter de fumer ou de rester dans une démarche de réduction des risques.
Dans cette direction du sevrage, la vape peut bien évidemment être utilisée en monothérapie mais peut également être l’outil idéal en complémentarité avec les patchs en tant que forme orale. Pour améliorer les chances du fumeur dans sa tentative d’arrêt le message de la Haute Autorité de Santé (HAS) préconisant ainsi l’association des dispositfs (patchs + formes orales), qui pourrait se traduire par l’association de patchs + Nicodiol.