Les dépendances liées au tabac
1/ Physique
La dépendance physique au tabac se produit lorsque le corps s’habitue à la nicotine contenue dans les cigarettes.
Les fumeurs développent alors des symptômes de sevrage lorsqu’ils essaient d’arrêter de fumer, tels que le stress , l’anxiété, irritabilité, insomnies…
La dépendance physique au tabac est une conséquence de l’utilisation régulière de la nicotine. Cette molécule addictive mais non nocive contenue dans les cigarettes entraîne la libération de dopamine, hormone à l’origine de la sensation de plaisir perçue par le fumeur.
Lorsqu’une personne fume régulièrement, son corps développe une tolérance à la nicotine, ce qui signifie qu’elle a besoin de fumer de plus en plus pour obtenir le même effet.
Lorsque la personne cesse de fumer, son corps réagit à l’absence de nicotine en déclenchant des symptômes de sevrage, comme :
- des nausées,
- des frissons,
- des sueurs,
- une anxiété,
- des troubles de l’humeur,
- de la fatigue,
- de l’irritabilité,
- de l’insomnie,
- une baisse de l’appétit
- et une envie irrésistible de fumer.
Ces symptômes peuvent être très désagréables et peuvent inciter la personne à reprendre la cigarette pour les soulager. C’est ce qui rend cette dépendance au tabac si difficile à surmonter. Il est important de noter que la dépendance physique au tabac peut prendre plusieurs mois à disparaître complètement après avoir arrêté de fumer. C’est pourquoi il est souvent nécessaire de suivre un traitement pour aider à gérer les symptômes de sevrage et surmonter cette dépendance.
2/ Psychologique
La dépendance psychologique au tabac est un lien émotionnel fort entre une personne et la cigarette.
Les fumeurs peuvent associer la cigarette à des moments de détente, de récompense ou de stress, ce qui peut entraîner une envie incontrôlable de fumer.
En outre, de nombreux fumeurs ont également un lien psychologique avec les rituels liés à la cigarette, tels que fumer après un repas ou en faisant une pause pendant la journée de travail.
Ces associations peuvent être difficiles à briser et peuvent conduire à une rechute même après avoir arrêté de fumer, car la personne peut ressentir un vide ou une insatisfaction sans la cigarette.
Pour surmonter la dépendance psychologique au tabac, il peut être utile de travailler sur les habitudes et les pensées associées à la cigarette.
Les techniques de gestion du stress, la thérapie comportementale et la participation à un groupe de soutien peuvent également être utiles pour aider à briser le lien entre la cigarette et les émotions négatives.
La solution Nicodiol via l’apport du CBD permet également de « casser » ces ponts de la mémoire afin d’enlever ou d’amoindrir cette emprise psychologique.
3/ Sociale et comportementale
La dépendance sociale et comportementale au tabac se produit lorsqu’une personne fume en réponse à des stimuli sociaux ou comportementaux, tels que fumer avec des amis, fumer en buvant de l’alcool ou fumer en situation de stress.
En outre, la dépendance sociale et comportementale au tabac peut être influencée par le groupe social dans lequel une personne évolue. Les fumeurs peuvent se sentir obligés de fumer en présence d’autres fumeurs ou peuvent se sentir exclus lorsqu’ils ne fument pas avec un groupe de fumeurs.
Les fumeurs peuvent également développer des comportements associés à la cigarette, tels que des gestes de manipulation de la cigarette, l’habitude du geste main-bouche ou une habitude de fumer à des moments spécifiques de la journée.
Ces associations sociales et comportementales peuvent être difficiles à briser, car elles sont souvent profondément ancrées dans les habitudes et les comportements quotidiens de la personne. Le fait de pouvoir compenser la gestuelle via l’utilisation du dispositif Nicodiol permet d’atténuer une partie de cette dépendance.
Les antécédents familiaux, un facteur à risque
Enfin, la dépendance sociale et comportementale au tabac peut être influencée par les antécédents familiaux de tabagisme. Les enfants de parents fumeurs sont plus susceptibles de devenir des fumeurs eux-mêmes, car ils ont été exposés à un environnement où le tabagisme est perçu comme acceptable et normal.
4/ Sensorielle
La dépendance sensorielle au tabac se produit lorsqu’une personne développe une association entre la cigarette et les sens, tels que l’odorat, le goût et la vue. Les fumeurs peuvent associer la fumée de cigarette à des sensations agréables telles que la saveur, la sensation de chaleur lors du passage en gorge que nous appellerons le « hit » ou la vue de la fumée s’élevant dans l’air.
En outre, certains fumeurs peuvent développer une association entre la cigarette et l’environnement, comme fumer dans un endroit particulier ou à un moment spécifique de la journée.
La dépendance sensorielle peut être difficile à briser car elle est fortement ancrée dans les sens de la personne. Cependant, l’utilisation de substituts nicotiniques, comme les gommes à mâcher, des inhaleurs ou des patchs, peuvent aider à réduire les envies sensorielles liées aux cigarettes. Notre solution Nicodiol, une fois l’autorisation de mise sur le marché (AMM) obtenue, pourra contribuer d’une façon plus ciblée à répondre à ces besoins sensoriels du fumeur dans leur tentative d’arrêt du tabac, notamment sur la sensation de « hit » en gorge et la volute de vapeur qui sera formée lors de l’utilisation du dispositif. Une nouvelle approche qui a le potentiel de répondre plus favorablement à cette dépendance sensorielle, difficilement comblée via les substituts nicotiniques actuellement dispensés dans les officines.
La thérapie comportementale
La thérapie comportementale peut également être utile pour aider les fumeurs à surmonter la dépendance sensorielle en enseignant des comportements alternatifs pour remplacer la cigarette, telles que la respiration profonde ou la méditation. La participation à un groupe de soutien peut également aider à fournir une aide supplémentaire pour surmonter la dépendance sensorielle liée au tabagisme.