17 Juin Cristaux VS Spectre complet
Vous avez certainement entendu parler de l’effet d’entourage concernant l’utilisation du CBD. Mais alors qu’est-ce que c’est et surtout est-ce vraiment efficace pour une utilisation du CBD à des concentrations non médicales ?
Le match entre CBD cristaux VS CBD huile à spectre complet est donc lancé.
L’effet d’entourage c’est le fait d’utiliser du CBD extrait directement de la plante sous forme d’huile, non isolé, permettant d’obtenir le CBD mais également tous les cannabinoïdes, flavonoïdes et terpènes associés à cette plante. Ce que l’on va appeler une huile de CBD au spectre complet ou full spectrum hemp oil (FSHO).
Des études https://www.alchimiaweb.com/blogfr/wp-content/uploads/2015/11/Overcoming_the_Bell_Shaped_response_of_CBD.pdf ont en effet prouvé que le CBD utilisé en spectre complet, donc avec toutes les molécules issues de la plante était d’une plus grande efficacité que le CBD isolé utilisé en cristaux dans sa forme la plus pure.
C’est un fait, au vu des résultats (cf tableau graphique ci-dessous) une utilisation du CBD en spectre complet apporte de meilleurs résultats qu’en cristaux de CBD…Mais à quelle concentration ?
En y regardant de plus près les choses sont toutes autres, l’interprétation des résultats est à regarder en prenant en compte les concentrations de CBD utilisées et ça change tout.
Avant d’aller plus loin il est nécessaire de regarder la composition du CBD extrait de la plante en spectre complet pour mieux comprendre. On notera dans cette composition un taux de THC de 1.1% bien supérieur au taux légal en France qui est de 0.2% pour lequel les différents produits proposés sur le marché telle que les huiles en spectre complet doivent se conformer.
Ce qui est prouvé c’est que le CBD extrait de la plante présentant un spectre complet donne un résultat de dose/effet corrélatif, c’est-à-dire que plus la prise de CBD en mg est importante plus les effets le seront également.
Le CBD pur (isolate) (résultats entourés en verts dans le tableau ci-dessous) quant à lui permet d’arriver à des effets équivalents que ceux observés avec l’utilisation du CBD en spectre complet (résultats en rouge dans le tableau ci-dessous) et l’analyse de ses effets représentés dans un graphique forme une courbe en cloche (cf graphique ci-dessous) , c’est-à-dire qu’il n’y a pas de corrélation avec une prise plus importante de CBD. Il y a une dose optimale, qui est représentée dans l’étude par une prise de 25mg/kg (en gélule) qui permet d’atteindre des performances similaires au CBD spectre complet. Quand on est en dessous ou au dessus de ce dosage les effets sont moindres.
La réflexion se fait sur le fait que le CBD au spectre complet paraît plus optimal car il y a une corrélation dans la prise donc la façon de l’administrer oralement paraît pertinente car en fonction du dosage, de la quantité de dosage dans une gélule par exemple ou dans une goutte d’huile de CBD, les effets ressentis seront meilleurs.
Ce qui semble difficile avec du CBD pur car il y a un dosage optimal à atteindre et qui dépend des caractéristiques physiques du patient pour arriver à la prise d’une dose optimale pour un traitement thérapeutique par exemple. Or les médicaments, les gélules que l’on prend sont calibrées dans un certain grammage ce qui rend compliqué d’arriver à la bonne dose permettant une optimisation de la prise de CBD pur. Pour ces raisons le CBD au spectre complet serait préférable car l’addition des doses permet une addition de ses effets.
Mais au final le CBD pur peut être très bien adapté car désormais il existe un procédé permettant de l’administrer à différente dose, de pouvoir personnaliser la prise et d’en contrôler la quantité ingérée dans le corps grâce à la cigarette électronique. Ce dispositif permet d’administrer une dose plus précise en fonction des millilitres vaporisés puis inhalés et en fonction de la concentration disponible au millilitre.
De ce fait l’utilisation du CBD pur peut être privilégiée à l’utilisation du CBD au spectre complet car il suffit d’une dose au final moins importante de CBD pure pour arriver au même résultat voir supérieur qu’avec du CBD au spectre complet quand on est dans un dosage optimal. (cf résultats tableau ci-dessus et ci-dessous en vert)
Ci-dessus un tableau récapitulatif des résultats de cette étude sur l’inflammation, la perception de la douleur et l’inhibition du TNFα (en français le « facteur de nécrose tumoral » ou plus simplement ce qui est impliqué dans l’inflammation) en comparaison avec des médicaments commerciaux bien connus par rapport au CBD pour le traitement de l’inflammation et en tant que anti-nociceptif (inhibition de la sensibilité à la douleur).
Cette étude nous montre l’efficacité du CBD pur avec une ingestion en quantité deux fois moins importantes que du CBD en spectre complet.
Elle nous montre également des concentrations très importantes de l’ordre de 50mg/kg à 100mg/kg en absorption orale pour du CBD extrait de la plante (soit l’équivalent pour une personne de 70kg de l’ingestion de 3500mg de CBD spectre complet) et 25mg/kl avec du CBD pur pour un effet optimal (l’équivalent de 1750mg pour cette même personne de 70kg soit 2 fois moins).
Alors que l’utilisation actuel du CBD dans un usage non médical se fait avec des concentrations beaucoup trop basses pour être considérée comme un médicament et nous montre un dosage de l’ordre de 1mg/kg.
Avec de telles basses concentrations actuellement mises sur le marché, nous sommes alors bien loin du potentiel effet d’entourage qui pourrait avoir lieu, de plus l’objet de l’étude faisant référence à une utilisation d’une huile de CBD contenant près de 1,1% de THC loin des 0,2% autorisé en France.
Compte tenu que le CBD pur apporte des effets positifs avec une prise bien moindre que celle provenant du CBD extrait de la plante et compte tenu que l’utilisation du CBD par inhalation procure une meilleure biodisponibilité du produit (+ de 20% avec notre base brevetée) il peut être affirmé que l’utilisation du CBD sous sa forme la plus pure sera d’une meilleure efficacité que du CBD extrait de la plante dans une utilisation avec des concentrations « non médicales ».